Rozier-Côtes-d'Aurec (Loire), faces ouest et sud du chapiteau du mur intérieur nord de la nef unique, consacré à Daniel, milieu du XII° siècle.
Lors de
recherches sur la sculpture romane, j’ai été confronté dans deux
églises éloignées l’une de l’autre (église
Saint-Blaise de Rozier-Côtes-d’Aurec, Loire, ancien diocèse de Lyon ;
église de Saint-Désiré, Allier, ancien diocèse de Bourges) à deux
chapiteaux assez semblables aux thèmes non identifiés. Leur étude m’a conduit à
penser qu’ils présentaient des épisodes du quatorzième chapitre du Livre de
Daniel. N’en connaissant pas d’autres représentations, j’ai alors procédé à
une recherche qui m’a révélé que ces thèmes étaient plus courants qu’il n’y
paraissait et qu’ils avaient traversé l’histoire de l’art, du IV° au XIX°
siècle.
LE QUATORZIÈME CHAPITRE DU LIVRE DE DANIEL
PRÉSENTATION
Daniel est
présenté, dans l’Ancien Testament, comme un juif du VI° siècle av. J.-C, déporté
enfant à Babylone (Dn.1) après la prise
de Jérusalem en 597 av. J.-C (trois
vagues de déportations en 597, 587 et 582 av. J.-C). Éduqué à la cour du roi
Nabuchodonosor II (vers
604-562 av. J.-C),
il devient administrateur, devin et favori du roi, et le reste sous les
souverains qui vont lui succéder, comme le prince Balthazar (fils de Nabonide et co-régent de
Babylone vers 545-539 av. J.-C), Cyrus II le Perse (539-530 av. J.-C) et Darius le Mède (522-486 av. J.-C). Si le temps du
récit est bien situé au VI° siècle av. J.-C, la plupart des chapitres du Livre
de Daniel (Dn.1-12) n’ont,
semble-t-il, été écrits qu’au II° siècle av. J.-C (vers 165 av. J.-C), issus de la résistance judéenne aux
persécutions d’Antiochus IV Épiphane (175-164
av. J.-C).
Le chapitre qui
nous intéresse, a été écrit fort peu de temps après les autres, vers 164-145 av. J.-C. Selon les versions du texte, le récit précise ou non le nom du roi sous le
règne duquel les épisodes se déroulent, et cite parfois Cyrus ou Darius,
évoquant une époque où le prophète est déjà âgé (au minimum entre 50 et 85 ans), voire très âgé
(autour de 100 ans).
Le chapitre est
constitué de trois récits successifs :
- Daniel
refusant d’adorer l’idole de Bel, démasquant le subterfuge des prêtres et
détruisant l’idole et son temple (Dn.14, 1-22),
- Daniel
refusant d’adorer le serpent sacré des babyloniens et l’empoisonnant (Dn.14, 23-30),
- et enfin,
Daniel jeté dans la fosse aux lions pour ces actes mais épargné par les fauves
et nourri par Habacuc (Dn.14, 31-42, doublet de Dn.6, 17-25).
Le texte de ce
chapitre est absent (comme
Dn.3, 24-90 et Dn.13)
du Livre de Daniel de la Bible hébraïque mais s’est perpétué en
parallèle dans d’autres ouvrages juifs. Il est absent de la Bible
protestante mais n’en a vraiment été retiré qu’au XIX° siècle. Il est
présent cependant dans la Bible catholique et la Bible orthodoxe.
Considéré comme apocryphe par l’Église primitive, il a été soutenu à la fin du
IV° siècle avec d’autres textes par saint Augustin et les conciles d’Hippone (393) et de Carthage (397) mais n’a été
reconnu canonique par l’Église de Rome qu’au milieu du XVI° siècle avec le
Concile de Trente (1545-1563).
Papyrus 967, texte de Daniel 14 de la Septante, début du III° siècle ap. J.-C.
Ce chapitre a
été transmis à l’Église primitive par les traductions du texte hébréo-araméen
réalisées par des lettrés juifs, en langue grecque. Il existe deux
versions principales qui sont proches mais varient sur des points de détail. Il
s’agit de :
-
la
version insérée à la Septante dans la seconde moitié du II° siècle av JC
où le texte constitue le chapitre 13 du Livre de Daniel (le Papyrus 967 - P.Köln
Theol., 32v-34v - daté du début du III° s. ap. J.-C, en est l’exemplaire le plus
ancien conservé),
-
et
de la révision de Théodotion qui semble dater des années 30-50 de notre ère
où le texte constitue le chapitre 14 du Livre de Daniel (le Codex Vaticanus -
Bibliothèque Vaticane, Gr. 1209 - daté du IV° s. ap JC, en est l’exemplaire le
plus ancien conservé).
Les trois
épisodes qui constituent le chapitre évoqué ont peut-être été écrits séparément
puis réunis et reliés par la suite. Ils sont, dans les versions de la Septante,
indépendants des autres chapitres du Livre de Daniel, sont introduits
par une nouvelle présentation du prophète et possèdent même un titre propre (De la prophétie d’Habacuc,
fils de Josué de la tribu de Lévi).
Certains Pères
de l’Église vont volontairement ignorer le chapitre qui nous concerne. Ceux qui
vont en reconnaître l’authenticité vont, dans leurs traités sur le jeûne et la
prière ou contre l’idolâtrie, ne faire le plus souvent qu’une simple référence
à ses épisodes ou se contenter de commenter l’épisode de Daniel dans la
fosse aux lions nourri par Habacuc : c’est successivement le cas, de
la fin du II° siècle au milieu du III° siècle, d’Irénée de Lyon, de
Clément d’Alexandrie, de Tertullien de Carthage, d’Hippolyte de Rome, d’Origène
et de Cyprien de Carthage. Si Origène (vers
220-240)
défend l’authenticité de ce texte qu’il dit expurgé de la Bible hébraïque par
les rabbins (Jamnia-Yabné,
vers 90-105 ap. J.-C),
il ne fait cependant, lui aussi, que de très brèves allusions à ce chapitre.
C’est la version
de Théodotion, qui a le plus souvent la préférence des Pères de l’Église, et
cette dernière va même évincer la version de la Septante dès la fin du
III° siècle. A la fin du IV° s (vers
393),
Jérôme choisit lui aussi la version de Théodotion du Livre de Daniel ;
il en rédige la préface et respecte l’intégralité du Livre pour la
traduction latine des textes qui formeront la Vulgate, pérennisant
ainsi le chapitre 14. Entre 398-99 et 407, il écrit cependant un Commentaire du
Livre de Daniel mais ne consacre que quelques lignes inspirées d’Origène au
chapitre étudié, n’en commentant qu’un seul verset (Dn.14, 17) car il
considère ses épisodes comme des « fables ».
DANIEL ET BEL
Le premier
épisode (Dn.14, 1-22) concerne Daniel
et Bel, principale divinité babylonienne nommée aussi Baal ou Marduk. Le
dieu Bel est le dieu du ciel, de l’orage, de la pluie et de la fertilité :
dieu tutélaire de Babylone depuis la plus haute antiquité, il est cité dans de
nombreux textes de l’Ancien Testament comme menace principale de la religion
juive et comme symbole de l’idolâtrie séductrice. Dans le Livre de Daniel,
la statue du dieu Bel placée dans le temple de Babylone est une allusion à la
statue de Zeus placée par Antiochus IV Épiphane dans le Temple de Jérusalem et
renvoie aux sacrilèges perpétués dans le Temple, « l’abomination de la
désolation » (Dn.9, 27 ;
11, 31 ; 12, 11 - et 1M.1, 54 ; 2M.6, 1-2 ; Mt.24, 15).
Voici la version
de Théodotion : “ Les Babyloniens avaient une idole du nom de Bel
(…) Le roi (Cyrus) la vénérait (…)
Mais Daniel se prosternait devant son Dieu et le roi lui dit : pourquoi ne
te prosternes-tu pas devant Bel ? Il dit : parce que je ne vénère pas
des images faites de main d’homme mais le Dieu vivant qui a créé le ciel et la
terre et qui a puissance sur toute chair” (Dn.14, 3-5).
Le roi croit que
la statue est vivante ; Daniel cherche à lui démontrer que ce n’est pas le
cas, que cette statue est faite d’argile et d’airain et que les offrandes qui
lui sont faites chaque jour (quatre
moutons et six mesures d’huile selon la Septante, douze artabes de farine,
quarante moutons et six mesures de vin selon la révision de Théodotion) ne sont pas
ingérées par elle mais dérobées pendant la nuit par les prêtres de Bel. Daniel
va dévoiler le subterfuge des prêtres en faisant apposer le sceau royal sur les
portes du temple après avoir répandu ou fait répandre, de la cendre sur le
sol ; au matin, la cendre va révéler les traces de pas des familles des
prêtres, entrées par un passage secret débouchant sous la table à offrandes.
Alors,“ le roi les fit mettre à mort et il livra Bel au pouvoir de
Daniel qui le détruisit ainsi que son temple ” (Dn.14,22 ; version de
Théodotion).
Dans la Septante,
c’est Daniel qui révèle les portes secrètes et le roi (non nommé) détruit
seulement l’idole, confiant les prêtres à Daniel ; dans la révision de
Théodotion ce sont les prêtres de Bel qui révèlent les portes secrètes puis
sont exécutés sur ordre du roi Cyrus alors que ce dernier livre l’idole et le
temple à Daniel qui les détruit.
DANIEL ET LE
SERPENT
Le second
épisode (Dn.14,
23-30)
concerne Daniel et le serpent.“ Il y avait un grand serpent et les
Babyloniens le vénéraient. Le roi dit à Daniel : tu ne peux pas
dire que celui-ci n’est pas un dieu vivant ; adore-le donc. Daniel
dit : j’adorerai le Seigneur mon Dieu parce que lui est un dieu vivant.
Quant à toi, ô roi, donne-moi la permission et je tuerai ce serpent sans épée
ni bâton. Le roi lui dit : je te la donne. Daniel prit de la poix, de la
graisse et des poils, fit bouillir le tout et en fit des pains (imitant ainsi les gâteaux de blé
offerts habituellement en offrande aux dieux - Jr.7, 18-20) qu’il mit (ou jeta) dans la gueule
du serpent. Le serpent les mangea et en creva. Daniel dit : Voyez ce que
vous vénériez” (Dn.14, 23-27 ;
version de Théodotion).
Le dragon contre
lequel lutte le prophète Daniel, est associé au dieu Bel-Marduk mais alors que
le culte de Bel est bien attesté par les inscriptions néo-babyloniennes, le
culte rendu au serpent, lui, n’est pas prouvé et correspond davantage aux
pratiques rituelles en plein essor à l’époque hellénistique, époque à laquelle
ce récit est rédigé.
L’épisode de Daniel
empoisonnant le serpent est peut-être inspiré de la légende mésopotamienne
de l’Épopée de la Création (Enuma
elish).
Cette légende relate comment Marduk devint le dieu suprême grâce à sa victoire
sur Tiamat, divinité du chaos, des forces primordiales obscures, des eaux
supérieures et de la mer, parfois représentée en dragon (mushussu). Marduk fit
gonfler le ventre de Tiamat et ravagea ses entrailles avec les vents.
Quelques textes
juifs échelonnés du V° au XII° siècle reprennent cependant les deux premiers
épisodes de Daniel évoqués (Bereshit
Rabba V° s., Livre de Josippon vers 953, Chroniques de
Jerahmeel fin XI° s. ou début XII° s., deux textes en araméen dont
l’un du X° s.)
et les mettent en relation avec un passage du Livre de Jérémie (Jr.51, 17-19, 44, 51-52) qui les a
peut-être même inspirés. Ils précisent d’autre part, dans l’épisode du serpent,
que les boulettes confectionnées par Daniel contiennent d’autres matières que
celle déjà citées, comme du soufre et surtout de la paille masquant des pointes
de métal (issues de
peignes de fer à carder la laine) destinées à perforer les entrailles du
serpent. Dans les différents récits, le serpent est condamné à une mort
certaine, précédée d’atroces douleurs. Certains des textes précisent même que
le serpent ne meurt que le lendemain et que son cadavre gonflé et pourrissant,
dégageant une incroyable puanteur, n’est découvert par ses adorateurs que trois
jours plus tard, au fond de la caverne où il vivait.
Dans ces deux premiers épisodes, Daniel,
malgré sa proximité du pouvoir royal, reste fidèle au Dieu d’Israël, seul
vivant. Il refuse d’adorer une statue inanimée (Dn.14, 7) et un animal sacré (Dn.14,24) et se
moque même de la naïveté du roi, risquant sa colère (Dn.14, 7,19). Le prophète
met ainsi sa vie en jeu. Par deux fois, Daniel est victorieux démontrant, grâce
à son courage et sa sagesse inspirés par sa foi en Yahvé, l’impuissance de ces
faux dieux.
DANIEL LIVRÉ AUX
LIONS
Le troisième
épisode (Dn.14, 31-42) voit les
babyloniens menaçants, réclamer au roi la condamnation à mort de Daniel pour
ses actes sacrilèges ; ils disent, évoquant ainsi d’une seule phrase les
deux épisodes précédents :“ le roi s’est fait juif : Bel, il
l’a laissé renverser, le serpent, il l’a laissé tuer, et les prêtres, il les a
fait mourir ” (Dn.14, 28 ;
version de Théodotion).
Le roi, devant
cette menace, leur livre alors Daniel qu’ils jettent dans la fosse aux lions (Dn.14, 31-42, doublet de
Dn.6, 17-25)
mais le prophète reçoit le soutien du Seigneur, et les sept fauves affamés
l’épargnent. Après quelques jours semble-t-il, de jeûne et de prière, Daniel
est nourri miraculeusement par Habacuc (Dn.14, 33-39) ; ce
dernier, transporté par l’ange de Dieu par les cheveux depuis la Judée jusqu’à
Babylone au-dessus de la fosse, lui apporte en effet la nourriture qu’il avait
préparée pour les moissonneurs (Dn.14, 33), et lui crie
d’accepter ce repas « envoyé par
Dieu. Et Daniel dit : Tu t’es souvenu de moi, ô mon Dieu, et tu n’as
pas abandonné ceux qui t’aiment » (Dn.14, 37-38 ; version de Théodotion).
Certains textes
juifs médiévaux situent l’épisode d’Habacuc dans leur commentaire de Dn.6, 23,
dont le texte a inspiré notre récit. Ils précisent en outre que l’ange fait
venir Habacuc seul ou parfois même accompagné de ses ouvriers, et que tous
rassemblés dans la fosse mangent, boivent et glorifient le nom du Seigneur, en
compagnie de Daniel.
Le septième
jour, Daniel est délivré par le roi alors que ses accusateurs sont eux livrés
aux lions et dévorés.
Alors qu’au
début du Livre de Daniel, la figure du prophète peut apparaître comme
l’image du peuple juif déporté après la prise de Jérusalem, le pillage et la
destruction du Temple, la figure du prophète dominant les lions devient l’image
du Salut, celle du peuple juif fidèle à Dieu et vainqueur de ses ennemis, de la
restauration d’Israël, de la fin de l’Exil et de la reconstruction du Temple de
Jérusalem.
L’illustration
de l’épisode de Daniel dans la fosse aux lions étant, parmi les images
chrétiennes, l’une des premières, l’une des plus reproduites dans l’histoire de
l’art et l’une des plus étudiées, cette communication s’attachera davantage aux
deux épisodes moins connus de Bel et du Serpent.
Le double récit
de la fosse aux lions en Daniel 6
(illustré dès le III° siècle), et en Dn.14 (illustré
dès le IV° siècle)
a en effet imposé dans l’art chrétien cette image symbolique du secours divin
au martyr, de l’âme sauvée, de la victoire sur les forces du mal et de la mort,
et de la résurrection du Christ (Origène,
Contra Celsum 7, 57) et du chrétien (Hippolyte, in Danielem 3, 31). Les images se
sont parfois cumulées dans les œuvres mais ont souvent fusionné. Si c’est
l’épisode du chapitre 6 (situé
sous le règne de Darius),
qui a influencé le récit du chapitre 14, inspiré les premières représentations
et la présence symétrique de deux lions dans l’art, en particulier dans la
sculpture, c’est à l’inverse le texte et l’illustration du chapitre 14 qui
influenceront souvent l’illustration de Dn.6, en particulier dans l’enluminure (Commentaire de saint Jérôme
sur le Livre de Daniel, notamment dans les Beatus ; Biblia
Pauperum),
lui transférant le nombre de sept lions et la figure d’Habacuc transportée par
l’ange. Habacuc ayant été très tôt identifié comme le prophète du même nom, le
début du Canticum Abacuc (initiale
D, Psautier) et le début du Livre d’Habacuc (initiale O, vignette
ou marge de manuscrits gothiques,
Bible, Bible historiale, Compendium veteris testamenti de Pierre de
Poitiers)
s’enrichiront à la période médiévale de la même scène que celle du Livre de
Daniel, multipliant encore les représentations.
TEXTES
EXÉGÉTIQUES (II°-V°s.)
(liste
chronologique non exhaustive)
- IRÉNÉE DE
LYON, Adversus Haereses,
IV,5,2,29-39, vers 174-189 (Sources Chrétiennes 100-2, 1965, p 428-431).
- CLÉMENT
D’ALEXANDRIE, Stromate I,21,123,4,
vers 192 (Sources Chrétiennes n° 30, 1951, p 137).
- TERTULLIEN DE CARTHAGE, De
idololatria, 18, et De jejunio, 7 et
9, vers 200 (?) ; De oratione, 29 (sur Dn.14,33-34),
vers 202-204 (? ) (Tertullien, La Prière, traduction par les
moniales de Solesmes, Textes de l’Église ancienne, 7, SODEC-AIM, Dourgne, 3°
édition, 1990, p 28).
- HIPPOLYTE DE
ROME, Comm. in Danielem, 2,26,1-3, vers 202-204 (Sources Chrétiennes 14,
1947, p 162-165).
- ORIGÈNE,
fragment non conservé de Stromate, X , vers 222-231 (S.Hieronymi,
Presbyteri Opera, Commentariorum in Danielem, Libri III (IV), CCSL, LXXV
A,Turnhout, Brepols, 1964 p 945) ; Exhort. ad martyrium, 33, en 235 ; Epistola
ad Africanum, 3,7 et 12-21, vers 240 ou vers 220-240 (Sources Chrétiennes
n° 302, 1983 p 472, 491, 519 et 525).
- SAINT CYPRIEN
DE CARTHAGE, De domenica oratione, 21,4-6, vers 250 (Saint Cyprien, L’oraison
dominicale, Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg,
PUF, 1964, p 110-111) ; Epistola
58,5,1 (sur Dn.14,4-5) (Saint Cyprien, Correspondance, Paris, Les
Belles Lettres, T II, 2° édition, 1961, Ep. LXVIII,5,1 p 163-164) ; Ad fortunatum, 11,82-83, vers 257
(S.Cypriani Episcopi Opera, Pars I, “Ad Quirinum, Ad Fortunatum”,
CCSL, Turnhout, Brepols, 1972, p 204).
- AMBROSIASTER, Commentarius
in XIII epistulas Paulinas (commentaire écrit à Rome sous le pontificat de
Damase I (366-384), longtemps attribué à Ambroise et classé parmi ses œuvres -
PL, 17, 47-536), Comm. in Ep. ad Rom.1,23.
- PRUDENCE, Cathemerinon
Liber, Hymnus IV (Hymnus post cibum), 28-102, vers 402 (Cathemerinon
Liber, Paris, Les Belles Lettres, 1943, Hymnus post cibum p
20-24).
- JÉROME DE
STRIDON, Commentaire sur Daniel, Prologue, 52 et ss., Dn.13, 697-700,
Dn.14, 838-847, en 407 (S.Hieronymi, Presbyteri Opera, Commentariorum in
Danielem, Libri III (IV), CCSL, LXXV A,Turnhout, Brepols, 1964 , p 773-774
(Prologue, 52 et ss.), p 945 (Dn.13, 697-700), p 950 (Dn.14, 838-847).
- POLYCHRONIUS
D’APAMÉE (mort vers 430), fragment d’un Commentaire de Daniel rédigé en
grec (BRUNS Peter, « Polychronius von Apamea – Der Exeget und
Theologe », Studia Patristica, vol. XXXVII, Cappadocian writers - Other Greek writers, Papers presented at
the thirteenth International conference on patristic studies, Oxford 1999, Leuven, Peeters Press, 2001 p 404-412.
- THÉODORET DE
CYR, Epistola 146,13-17, en 451 (Sources Chrétiennes n° 111, Les
Éditions du Cerf, Paris 1965, p 193).
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
- DAUBNEY (William Heaford), The three additions to
Daniel, Cambridge and London, Bell, 1906, Part IV.
- DELCOR
(Mathias), Le Livre de Daniel, (Dn.1-14), Thèse de Doctorat Ès Lettres,
Paris, 1971, collection Sources Bibliques, Paris, J.Gabalda et Cie Éditeurs,
1971 (Introduction p 9-50, Bibliographie p 51-56, « Bel et le
dragon » p 279-292).
- DULAEY
(Martine), “ Daniel dans la fosse aux lions - Lecture de Dn.6 dans
l’Église ancienne ”, Revue des
Sciences Religieuses, 1998, 72, n° 1, p 38-50.
- GRELOT
(Pierre), « Les versions grecques de Daniel », Biblica, 47,
1966 p 381-402 (« Bel et le dragon », note 2 p 395 et p 397 et ss.).
- GRELOT
(Pierre), Le Livre de Daniel, Cahiers Évangile 79, Éditions du
Cerf, 1992 (Dn.14 p 16-17).
- HAAG (Ernst), „Bel und Drache - Tradition und Interpretation in Daniel
14“, Trierer-Thelogische Zeitschift, 2001, vol. 110 (1) p 20-46.
- HARL
(Marguerite), MUNNICH (Olivier), DORIVAL (Gilles), La Bible grecque des
Septante – Du judaïsme hellénistique au christianisme ancien, Initiations
au christianisme ancien, Éditions du Cerf-Éditions du CNRS, Paris, 1994 (sur le
Livre de Daniel, voir p 84,92-93,117-118,151-155,181-182).
- Midrash Bereshit Rabba, sect. 68, fol. 61.3
- The Chronicles of Jerahmeel or the Hebrew bible
historiale (translated by GASTER M. –
Prolegomenon by SCHWARZBAUM Haim, KTAV Publishing House, New-York 1971,
Prolegomenon p 76-78 et texte (vers 1100-1150 ?) p 219-223.
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